Jeune femme affranchie, Lisa Portelli sort un nouvel album « La Nébuleuse » aux sons rock envoûtants où s’élève sa voix aérienne et cristalline.
Remontons dans le temps… Lisa a passé son enfance en Seine-et-Marne dans une ambiance plutôt bohême avec des parents ouverts sur le monde artistique (le père est scénographe lumière et la mère infirmière).
Attirée comme un aimant par la guitare dès l’âge de dix ans, elle obtiendra le premier prix de conservatoire. Mais son second instrument c’est sa voix. A seize ans, étudiante en pension à Reims, elle écume les bars pour chanter.
Très vite, les choses s’enchaînent avec un passage aux Découvertes du Printemps de Bourges, le prix Paris Jeune Talent, puis un premier opus « Le Régal » salué par la critique et les professionnels suivi d’une longue tournée (plus de cent cinquante dates).
Quand les choses s’emballent, il est parfois salutaire d’appuyer sur pause.
Lisa Portelli avoue avoir eu le sentiment de s’être un peu perdue et de ressentir le besoin de se retrouver.
Sans doute parce qu’elle est habitée par une certaine spiritualité, elle part en retraite dans un couvent et fait vœu de silence pendant un temps pour se ressourcer. Ce qui démontre une indéniable force de caractère.
Aujourd’hui Lisa Portelli revient en douceur et en force avec un nouvel album qu’elle a pensé du début à la fin.
Son titre « La Nébuleuse », n’allez pas imaginer que c’est elle...
Co-écrit avec Andoni Iturrioz, elle s’y dévoile par touches et avec pudeur.
Dans « Naviguer », ou la « Rocaille » elle parcourt le monde intérieur de chacun « ce vaste refuge que l’on porte en soi » pour peu que la sagesse de l’âme nous apprenne à l’atteindre.
L’amour et tous ses états se traversent dans les titres « Longtemps », « Je suis la Terre » qui évoquent le désir et l’amour libre où dans le très beau et mystérieux morceau « Appartenir au large ».
À l’écoute, on est séduit par cette tenue rock, intense, rythmée, ces textes ciselés aux mots évocateurs et cette voix claire, limpide.
Deux excellents musiciens, Alexis Campet (basse), Norbert Labrousse (batterie), accompagnent divinement la demoiselle, dans une tension qui ne lâche pas du début à la fin. Ils seront rejoints sur scène par le guitariste Clément Simounet.
Du très bon rock et de la très belle chanson telle est l’équation de cette « Nébuleuse ».
Aujourd’hui Lisa Portelli peut tout affronter dans la vie, et en premier son talent qui lui promet un avenir radieux.